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La Fondation

Organisation interne

Le Conseil de Fondation est composé de 9 membres, dont un.e membre de l’exécutif de la Ville d’Yverdon-les-Bains (exécuteur testamentaire) et une membre de la famille descendant de F.-F. Petitmaître. Un Bureau (chargé des affaires courantes) complète l’organisation.

Depuis l’été 2016, c’est M. Christian Weiler, Directeur de la Fondation Primeroche à Lausanne, qui préside aux destinées de la Fondation, appuyé par M. Gildo Dall’Aglio, vice-président, et M. Jean-Luc Raymondaz, trésorier.

Pour la partie opérationnelle, un Directeur est nommé par le Conseil. Il est chargé en particulier de la mise en œuvre des prestations.

Ce dernier engage les collaborateurs et les collaboratrices et représente l’autorité exécutive des missions confiées à la Fondation. Il a la responsabilité du bon fonctionnement des activités menées au sein des différents secteurs et de la synergie entre les prestations. Il entretient les contacts nécessaires avec les organismes de la Confédération, du Canton et les autres partenaires locaux ou régionaux.

Depuis novembre 2019, M. Jean-Pierre Imhoff dirige la Fondation. Une Direction à quatre membres supervise les secteurs opérationnels :

Outre le Directeur, Madame Véronique Narbel est Directrice adjointe Administration, Finances et RH. Deux Directrices adjointes sont responsables des secteurs éducatifs : Madame Sofia Dos Santos est en charge des prestations de jour et Madame Rossana Scalzi des prestations d’hébergement ainsi que des familles relais.

Charte d’institution

La Fondation Petitmaître s’est dotée d’une Charte d’institution adoptée par le Conseil le 23 juin 2021.

En prendre connaissance :

Organigramme

Afin de pouvoir répondre aux besoins managériaux d’une institution en développement, la Fondation s’est réorganisée et a mis à jour son organigramme en 2024.

Les partenaires institutionnels

La plupart des activités de la Fondation entrent dans le cadre de la Politique socio-éducative cantonale mise en œuvre par la Direction générale de l’enfance et de la jeunesse (DGEJ)

Les activités du Foyer Petitmaître sont également reconnues par l’Office fédéral de la justice.

La Fondation est membre de l’AVOP, organisme qui définit les conditions de travail en vigueur et assure le rôle d’interlocuteur pour l’Etat des institutions telles que la nôtre.

La Fondation entretient également une collaboration suivie avec la Commune d’Yverdon-les-Bains et de nombreux services et organismes de la région du Nord-vaudois (écoles, services sociaux, d’insertion et de soins…).

Notre APEMS est subventionné par le Service de la jeunesse et de la cohésion sociale (JECOS) et soumis aux dispositions de l’Office de l’accueil de jour des enfants de l’Etat de Vaud (OAJE).

La Fondation collabore également avec l’Office de l’Assurance invalidité du Canton de Vaud (OAI VD) dans le cadre des mesures d’insertion.

À l'origine

François Frédéric Petitmaître du Puget

François-Frédéric Petitmaître du Puget est à l’origine de la « Fondation Petitmaître – Maisons d’accueil », par un legs qui a permis la réalisation dans un premier temps d’une « Maison des orphelins ».

Portrait de Frédéric Petitmaître, le fondateur de la fondation Petitmaître

Sa vie

François-Frédéric Petitmaître est natif d’Yverdon (1802-1859). Son père, Louis-David, possède une pharmacie en ville d’Yverdon depuis 1789, à la rue du Lac 40. Celle-ci est devenue aujourd’hui la « Pharmacie Bloch ».

François-Frédéric devient pharmacien lui aussi. Après quatre années de perfectionnement professionnel et un séjour à Strasbourg où il occupe un poste d’assistant, François-Frédéric Petitmaître revient, dès 1826, travailler à Yverdon dans la pharmacie familiale.

L’entreprise paternelle est pourtant en difficulté : des prêts ont déjà été accordés par la ville et la faillite menace. Dès 1828, François-Frédéric Petitmaître reprend la pharmacie à son nom. Il réussit à redresser la situation et, après une dizaine d’années, il rembourse les dettes de son père.

En 1850, il prend sa retraite dans une certaine aisance et meurt à Lyon, à 57 ans, sans descendants en ligne directe. Il rédige un testament en faveur de la ville d’Yverdon en donnant des consignes précises sur l’utilisation de sa fortune. En signe de reconnaissance, la ville donne son nom à une rue.